Editions : Salvator
Parution : Mars 2016
183 pages
18,50 €
C’est une succession d’évènements qui ont forgé la vie de Roger Bichelberger et une série d’épreuves qui l’ont sauvé. Cette autobiographie, touchante de simplicité, paraît être celle d’un homme d’une autre époque. Et pourtant l’auteur est un contemporain. Ecolier au château d’Art-sur-Meurthe en Moselle puis pensionnaire au collège Saint-Hippolyte fondé par les frères marianistes au pied du château du Haut-Koenigsbourg en Alsace, il est touché par le dévouement, le talent pédagogique et le niveau des connaissances de ses professeurs. Il les évoque sans en oublier aucun, le père Leclerc, Monsieur Sonntag, le père Jules Hasler et bien d’autres qui susciteront en lui un désir de transmettre ce qu’ils lui ont dispensé. Si une grave pleurésie entrave ses projets comme plus tard la tuberculose atteint son épouse, tous deux ne s’en sortiront que plus forts et utiles à leur entourage. Car comme le dit R. Bichelberger lui même, « ce sont de ces pauvretés que naissent les grâces qui nous comblent ». En effet ce fervent lecteur de René Bazin, François Mauriac, Olivier Clément… se liera d’amitié avec Jacques Bourbon Busset qui le convaincra à tout jamais que dans la vie comme dans le mariage « chacun devient l’œuvre de l’autre ». Emouvante confidence qui incite à s’extirper du « somnambulisme ordinaire » et se tenir en état d’éveil tout en faisant confiance à la Providence …
B.C.D