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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 09:27

Editions : Albin Michel

Parution : Novembre 2016

156 pages

14 €

L’âme a toujours été le cœur des romans de F. Cheng. Dans son dernier ouvrage, celle-ci   n’est plus une  simple allégorie qui élève le lecteur,  mais le thème d’une réflexion  à part entière.  Sans la reconnaissance de l’âme, l’homme est confronté au caractère inachevé et imparfait de l’existence.  Cheng ne discrédite ni « le rôle de base du corps » ni  « le rôle central de l’esprit » qui contribuent à l’édification de la société. Mais il met en garde  de ne pas  leur accorder une importance  excessive. Car le souci d’efficacité finit par primer sur l’acte gratuit,  le souci du temporel par rayer l’éternité. L’esprit comme le corps s’usent et meurent et c’est alors  le déni  de l’essence même de l’homme, de sa nature  divine,  qui en découle. Au contraire l’âme, en perpétuel osmose avec le Souffle de Vie, est la seule  partie de l’être qui ne connaît ni la détérioration, ni la disparition, mais qui est  le réceptacle de tous les sentiments accumulés, heureux et malheureux, source de créativité et de métamorphose. Tout le monde ne peut être artiste, mais tout le monde possède cette âme éternelle qui transmet de génération en génération un désir d’exister, de réaliser, indépendamment de toute réussite extérieure, cette unicité de l'être, don  miraculeux qui  donne un sens à la création comme à soi-même. De par sa réceptivité,  l’âme  ne cesse d’élargir son espace, de s’ouvrir au monde, de rejoindre l’universel, d’atteindre l’éternel.  Ainsi, bien  plus que le corps et l’esprit, une âme vivante  permet de vivre à la fois  de façon infinie et  on ne peut plus terrestre …

B.C.D

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