Editions : Héloïse d’Ormesson
Parution : Octobre 2011
121 pages
15 €
Les talents d’écriture de Jean d’Ormesson sont aussi surprenants que les victoires remportées par Bonaparte. Le voilà aborder un genre littéraire nouveau, celui du théâtre, avec un style plus jeune que jamais et un thème des plus contemporains: celui de l’ambition politique. Ainsi se déroule la conversation entre Bonaparte, premier consul, et Cambacérès, deuxième consul, dont les propos abordent tous les sujets : conquêtes militaires, manœuvres politiques, réformes sociales, histoires d’alcôves et désir inassouvi de richesses chez les futurs princes d’empire. Mais le plus important est la vision de Bonaparte à visage découvert. Ses aveux lui ressemblent. Rien ne fait peur à cet "homme comme les autres", pour qui la gloire est le but suprême. Dès le début de l'entretien il fait acte de sa carrière pour réclamer un titre plus grand que celui de roi.Il veut être César. Il aime la grandeur. Pour y accéder, nul besoin du droit divin : il suffit d’un peu de ruse et trouver réconfort dans un miroir aux alouettes …
Brigitte Clavel