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22 avril 2025 2 22 /04 /avril /2025 21:06
"Quand viendra le printemps" par Sylvie NAULEAU

« Quand viendra le printemps »   

                        par                                                                                          SOPHIE NAULEAU

 

 

 

Editions :    Actes Sud
Parution : Février 2025
85 pages

13 €   

 

Une découverte toute providentielle d’une Sophie Nauleau née en 1793 incite l’auteure du même nom à remonter le temps. Celle-ci se lance dans des recherches étymologique et généalogique qui la transportent sur les terres marécageuses de la Vendée, là où il y eut la pire des guerres civiles, mais où la Vie continue de couler et donner son nom à de nombreux villages. C’est là que naquit l’homonyme de l’auteur qui, à cause d’une extrême misère, n’atteignit jamais l’âge adulte. Le style de l’auteure est amer, il rappelle celui de Marie-Laure de Cazotte, plein de colère et de tristesse mélangées face au martyr des Vendéens et de cette jeune Sophie Nauleau innocente dont le visage reflète toute la souffrance. L’auteur ne réserve point de place à l’imaginaire mais recourt aux registres des petites communes quand les habitants eurent le temps de laisser leurs témoignages avant d’être massacrés.  Le lecteur est surpris de voir que cette terre marécageuse   inspire aujourd'hui encore non seulement une écriture à la fois romantique et engagée mais aussi éveille une fraternité séparée de trois siècles, liée par le sang et les larmes. Petit recueil indispensable pour faire connaître l’histoire trop souvent oubliée de ce coin de France où seuls les printemps sont consolateurs des temps sinistres qui exterminaient les fidèles à Dieu et au roi.

B. C. D.

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13 avril 2025 7 13 /04 /avril /2025 19:23
"MESOPOTAMIA" par Olivier GUEZ

   « MESOPOTAMIA » 

    Par  Olivier  GUEZ

Éditions : Grasset

Parution : 2024

405 pages

23 €

C'est un bel hommage qu Olivier Guez rend à Gertrude Bell,  officier de l'armée des Indes, dénommée « reine de l’Irak »   qui, comme Lawrence d Arabie, se voua corps et âme pour  émanciper  la  Mésopotamie  libérée des Ottomans, tout en la laissant sous le contrôle des Britanniques. Mais la tâche n'est pas facile. La Mésopotamie est composée depuis toujours de mille ethnies, religions et sectes  que l’accord Sykes-Picot va partager  plus ou moins en secret entre le Royaume-Uni et la France. Car si cette terre entre le Tigre et l’Euphrate est un Eden, elle est surtout un puits  de pétrole. Le livre alterne entre l’intérêt des politiciens pour le contrôle des gisements de l’or noir  et les rêves de Gertrude Bell qui se considère comme la « sage-femme » de  pays sur le point d’éclore. Olivier Guez nous raconte l'histoire de cette femme comme un vrai roman dans les déchirements du Moyen-Orient au XX ème siècle. 
B. C. D

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8 avril 2025 2 08 /04 /avril /2025 09:14
"La gratitude" par Laetitia STRAUCH-BONART

                                      « La gratitude » par Laetitia Strauch-Bonart

                                                     Récit politique d’une trajectoire inattendue

 

Editions : L’Observatoire

Parution : Janvier 2025

224 pages

21 €

Ni le socialisme de Jean-Claude Michéa, son professeur de philo, ni l’ingratitude des étudiants hyperprotégés de la rue d’Ulm ou de Sciences po, ni le carriérisme des politiciens ne parviennent à satisfaire Laetitia Strauch-Bonart dans sa quête d’une pensée politique qu’elle veut à la fois humaine et constructive. Comment accepter que des intellectuels traitent de « ploucs » des habitants d’une zone pavillonnaire sous prétexte qu’ils votent à droite ? L’auteure se plonge alors dans la philosophie politique en vue de découvrir la meilleure organisation collective possible. Elle lit Aristote , Hobbes, se tourne vers Charles Maurras, Joseph de Maistre…  La tâche est lourde, voire décevante.  Mais c’est sa rencontre lumineuse avec le penseur anglais de la droite conservatrice libérale, Roger Scruton, qu’elle veut nous faire partager. Celui-ci lui fait découvrir les ouvrages d’Edmond Burke, député britannique du XVIII -ème siècle et philosophe, analyste perspicace de la Révolution française dès ses premières heures. Burke revendique la tolérance religieuse, l’abolition progressive de l’esclavage, les droits des colons tout en condamnant les prédateurs. Selon lui la loi du changement est inévitable mais ne doit pas se faire au mépris de la prudence et de la continuité.  « Père fondateur du conservatisme moderne », il adapte la politique non pas aux raisonnements humains, mais à la nature humaine.  Pour lui « pas de plus grand danger que la liberté sans sagesse et sans vertu, que la carte blanche d’un passé rayé des mémoires, que l’empire absolu de la raison ou de la sensiblerie ». En reconnaissant la fragilité humaine Burke prône un désir d’innovation inséparable d’un sentiment de conservation. Libéralisme et conservatisme sont réunis et Laetitia Strauch-Bonart a enfin trouvé son camp et sa raison d’être, juste équilibre entre famille et nation, mémoire et oubli, gratitude et pardon, en un mot entre harmonie sociale et consécration de l’Homme.

B. C. D.

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19 mars 2025 3 19 /03 /mars /2025 10:43
"Le barman du Ritz" par Philippe COLLIN

                     "Le barman du Ritz" par Philippe Collin

 

Editions : Albin Michel

Parution : Novembre 2024

395 pages 

21,90 €

Philippe Collin ouvre grand les portes du Ritz de Paris des années 40 à 44, où le barman  Franz Meier, juif d’origine autrichienne, s’efforce de faire bonne figure. Il sait ce qu’est la guerre, il s’est battu en 14 pour la France. Il sait aussi ce qu’est l’amitié, il l’a découverte à New-York. Au bar du Ritz  il  enchante, avec ses cocktails, le cœur des officiers  allemands et apaise la peur de « la peste brune »de certains clients et employés. Une situation bien ambigüe dans ce contexte historique où se croisent la vieille  Marie-Louise Ritz  pleine de sollicitude pour les  antisémites, alors que Claude  Auzello  directeur de l’établissement   fait tout pour cacher la judéité de Blanche  son épouse.  Les réceptions somptueuses dans un Paris qui meurt de faim sont indécentes, mais l’auteur y ajoute un comique de situation dans le côtoiement permanent d’artistes  internationaux,  de SS au « sadisme débridé », de conspirateurs  antihitlériens et d’ impitoyables  collabos français.  La tragédie devient inévitable, délations et  arrestations  se multiplient. Pendant combien de temps  Meier  pourra-t-il « épater les Boches » tout en  procurant faux passeports et sauf-conduits ? Entouré d’ une kyrielle de célébrités historiques  toutes aussi différentes les unes des autres de par leurs opinions politiques despotiques ou respectueuses,  et de par  leur caractère combatif ou désespéré, Meier apparaît comme le garant de la modération  qu’Ernest Jünger réclamait à tout prix pour éviter la spirale de la violence.  Le barman du Ritz sortira-t-il sain et sauf de cette guerre et de la Libération qui s’en suivit ? En tout cas il reste un modèle de loyauté et de courage qui méritait bien d’être rappelé.
B.C D.

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10 mars 2025 1 10 /03 /mars /2025 11:03
"L'autre moitié du soleil"

                           « L’autre moitié du soleil » par

                         Chimamanda Ngozi Adichie

 

Editions  : FOLIO

658 pages 

 

Nul ne saurait mieux que C. N. Adichie décrire  cette tentative d’indépendance du Biafra qui dura de 1967 à 70.  Ce livre plein de romanesque n’en reste pas moins fidèle à la réalité historique dans la détermination du Biafra à gagner un identité politique. Le  peuple Igbo, la troisième  plus grande ethnie du Nigeria , est accusé d’être l’auteur d’un  coup d’Etat,  ce qui déclenche  une guerre  sanguinaire. Le réalisme du style jusqu’au moindre détail du quotidien permet de s’immiscer dans la vie de deux sœurs  Olanna et Kainene qui n’ont pour point commun  que leur gémellité. Olanna est séduisante autant par sa beauté physique  que par sa culture britannique raffinée. Kainene, plus ingrate est la fille matérialiste de ses parents enrichis. Leurs penchants amoureux sont tout aussi différents: Odenigbo, l’amant révolutionnaire d’Olanna, affublé d’une mère aux rites archaïques, contraste avec Richard , un journaliste britannique incompétent, symbole d'une Europe inefficace. L’auteur parvient ainsi à dresser un tableau du Biafra avec diverses personnalités que  seul le respect humain pourrait sauver des horreurs de la guerre.  Les villes d’Abakakilé , Enugu, port Harcourt , Asaba et Umuahia tombent les unes après les autres, jusqu’à ce que Owerri soit miraculeusement repris aux « vandales ». Et c’est là que se trouve le paroxysme de l’horreur, des pages entières où après une chasse impitoyable des soldats biafrais eux-mêmes   aux « civils oisifs »  succède l’hystérie  d’une victoire improbable.  Viols, saouleries au kai-kai, famine,  les deuils se multiplient sous les yeux d’Ugwu, jeune innocent sorti de la brousse, qui n’eut pas son mot à dire quand la folie  humaine l’enrôla sans pitié, si ce n’est ce triste leitmotiv : « Le monde s’est tu pendant que nous mourions »… Récit  très instructif sur la fragilité des uns et la force morale des autres, qui  inspira un  joli film au metteur en scène africain  Biyi Bandele et rappelle les  nombreux drames actuels.  

Brigitte Clavel Delsol

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25 février 2025 2 25 /02 /février /2025 19:49
 « L’Ascension » par Amélie de Bourbon Parme

               « L’Ascension »

par A. de Bourbon Parme

 

Editions : Gallimard

Parution : Septembre 2024

476 pages

23 €

Ce  roman a plus d’un atout : une narration chronologique précise entrecoupée des pensées  intimes d’Alessandro Farnèze dans  un contexte historique tourmentée où les nombreux  évènements relatés sont à l’honneur de  cet  honnête homme de l’Eglise de la Renaissance italienne. Cardinal laïc d’Ancôme, puis de Palerme, et surtout élu dirigeant du Collège Sacré  de Rome,  celui-ci  poursuit son ascension au milieu des « trafiquants d’éternité » qui virevoltent autour des papes successifs. Des évènements  viennent malheureusement compromettre ses projets et contrarier sa carrière ecclésiastique déjà bien en peine par l’assassinat préjudiciable de sa sœur, par sa proximité familiale des Borgia, par son support au belliqueux pape Jules,  une vie maritale pas officialisée et un fils qui passera au camp ennemi. Mais Alessandro n’a d’autre ambition que d’« être utile à l’Eglise» et à sa famille. Sa loyauté dans les combats politiques et spirituels  réhabilitent l’Etat épiscopal des années 1500  décrié  pour ses guerres, ses dépenses excessives et ses mauvaises mœurs. Selon lui la richesse paraît indispensable à la grandeur et à la protection de la chrétienté, comme à la louange divine. C'est pourquoi  Alessandro  ne néglige pas son patrimoine familial. Son objectif premier est de perpétuer cette religion catholique que Luther dénonce et de défendre les états pontificaux convoités par François 1er et Charles Quint. C‘est avec courage qu’il se sépare de la femme aimée pour remplir la charge la plus haute de l’Episcopat.  Une vision de l’Eglise pas inintéressante dans le contexte d’aujourd’hui qui par habitude remet systématiquement en cause le passé en oubliant l’importance de cet humanisme qui est aussi un ciment de la religion chrétienne.

B. Clavel Delsol

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12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 09:03
     « Prisonnier du rêve écarlate » par Andreï MAKINE

 

 

                              « Prisonnier du rêve écarlate »

                                     par Andreï MAKINE

Editions : Grasset

Parution : Janvier 2025

414 pages

23 €

Seuls le courage et la solidarité fraternelle peuvent vaincre le rouleau compresseur de la machine étatique. Tel est le message d’ Andreï Makine  dans ce roman initiatique, où le protagoniste se voit  dans l’obligation de changer de nom et de nationalité pour échapper à un emprisonnement à vie. En 1937 Moscou brille, le pays des Soviets fait rêver.  Lucien Baert, jeune communiste, est révolté par la mort accidentelle de son père exploité par le patron d’une usine de Douai.  Il s’embarque pour l’URSS où il a vite fait de découvrir que dans  ce pays tout  est supercherie. « Le rêve écarlate » n’est autre que « l’enfer du paradis communiste » et ses camarades du parti communiste français doivent le savoir.  Le style d’Andreï Makine est au rythme des évènements successifs qui chamboulent la vie de Lucien. Suspecté par la Sûreté d’Etat d’espionnage il est envoyé au Goulag puis au front contre l’offensive hitlérienne. Et c'est là qu'un compagnon d'armes  et une femme changent sa vie, non par miracle mais par admiration pour son courage et sa probité. Lucien, devenu Matveï Bélov, ne restera pas prisonnier de ce pays despotique.  Malheureusement quand il retrouve la France trente ans plus tard, ce n’est plus celle de son enfance, mais la  société  de 1968, permissive, anarchiste, hypocrite  qui le rend fou. Faut-il mieux prendre des neuroleptique dans une clinique de la banlieue parisienne ou retourner à Dourok ? Faut-il mieux dispenser de belles théories révolutionnaires  ou se contenter d’entraider les derniers habitants d’une campagne désertée ? La réponse est dans la poésie de Makine qu'il offre malheureusement  avec parcimonie, tant la nature humaine semble dévoyée et les forêts endormies. Mais une note d’espérance subsiste : Fabre, le jeune monarchiste, et Faucher, le cégétiste, n’ont-ils pas , malgré leurs divergences politiques,  la même  volonté de  guérir  l’âme blessée de Julien ? C’est précisément  cette foi qui fait apprécier les romans de A. Makine.  

  B. Clavel Delsol

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5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 14:58
"Steppe by steppe" par Vianney de Boisredon

                                  « STEPPE BY STEPPE »

                                 par Vianney de Boisredon

Editions : Flammarion

Parution : 2024

310 pages

20 €

 

Vianney de Boisredon veut réaliser son pari : un voyage en stop jusqu’aux portes de la Chine. Il craignait un saut dans le vide, c’est un saut dans la confiance humaine qu’il réalise. Les liens se tissent vite entre le voyageur solitaire et les camionneurs apitoyés par ce rêveur farfelu. Les difficultés ne manquent pas, les langues étrangères sont sources de quiproquos, de négligences administratives, le climat est de plus en plus froid au fur et à mesure de l’avancée vers l’hiver et vers l’Est, les hurlements des loups résonnent dans les nuits glaciales d’Asie centrale, les routes escarpées sont désertes mais rendent miraculeuse chacune des rencontres. Si Vianney parvient à traverser les Balkans, l’Anatolie et le Caucase et atteindre l’extrémité du Kirghizistan, la solidarité humaine y est pour beaucoup. Certes l'appel des grands espaces incite le marcheur à avancer et même à chevaucher dans une  neige profonde jusqu’au lac Son Koul.  Mais c’est avant tout la joie de découvrir des êtres heureux de vivre, qui, même dans la plus grande pauvreté, font toujours preuve de générosité. Le globe-trotter finit par rentrer les yeux hypnotisés par les steppes sauvages et les hauts sommets, mais surtout le cœur plein du désir de partager sa foi en l’humanité, car « Vivre sans l’espérance équivaut à ne pas vivre du tout ». B.C.D.

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27 janvier 2025 1 27 /01 /janvier /2025 19:20
                                             « CAMILLE     LE  ROBOT     DU FUTUR »                    Par Henry ROSSIGNOL

                                             « CAMILLE     LE  ROBOT     DU  FUTUR »

                                                                     Par Henry ROSSIGNOL

                                           

 

Editions : Henry Rossignol

Parution : 2024

262 pages

Plaidoirie ou satire de l’intelligence artificielle? Roman à thèse ou essai ? Utopie ou dystopie ? Le robot Camille saura-t-il apporter la solution ?  En attendant sa  société fondatrice  espère en garder le contrôle bien que les capacités technologiques de celui-ci ne cessent de se développer. Suite aux bons résultats économiques de Camille,  le gouvernement découvre un intérêt politique à la robotisation. Rien de plus rentable en effet qu’une réduction du nombre de salariés accompagnée d’ une augmentation des bénéfices imposables pour distribuer un revenu à une population trop heureuse d’arrêter de travailler :  le gouvernement peut ainsi rester en place.  Mais la révolte gronde quand les habitants des « villages de la liberté » réalisent que le bonheur n’est pas dans l’oisiveté mais dans l’effort et la responsabilité. C’est alors le temps de la vengeance pour finir par celui de la mort. Mort des hommes, mort des robots, mort de la planète. L’auteur devient Cassandre ou robot lui-même en  annonçant « une quatrième espèce d’êtres vivants qui se définit  par la seule intelligence ». Et si c’était précisément cette intelligence désincarnée qui était à l’origine du désespoir et offrait une image absurde du monde ? Livre magnifiquement structuré, très éclectique, qui n’est ni le premier ni le dernier à aborder ce sujet d’actualité.

B. Clavel Delsol

 

 

 

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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 07:40
"Viva la Vita" par Dominique Barbereau-Agenais

« VIVA LA VITA »  par Dominique Barbereau-Agenais

 

Editions : l’Orangerie

Parution : 2024

205 pages

 

 

Dominique Barbereau-Agenais avait déjà abordé le thème de l’euthanasie dans son très beau recueil de nouvelles paru en 2017. Elle y revient dans ce roman avec cette maturité de l’âge qui chante la vie plutôt que de la pleurer. Le style s’écoule à toute allure au cœur d’une maison familiale « La Vita » où les retrouvailles du moment sont hantées par la décision de Mamysa, aïeule bien déterminée à donner un terme à sa vie à la fin de l’été. Sans doute la conscience du médecin qui a prêté le serment d’Hippocrate poursuit l’auteure, mais, dans sa préface comme dans la bouche de son héroïne, tout commentaire d’ordre moral ou religieux est interdit.  Chacune de ses filles a son propre point de vue. Toutes trois septuagénaires, grand-mères à leur tour, sauront-elles se mettre d’accord ? En peine de solut la narratrice remonte la généalogie, tente de trouver modèle sur les fondateurs de la demeure où débarque maintenant une armée de descendants, tous avec leurs problèmes personnels, amours délaissés, familles recomposées. Alors jaillit l’idée de sauvegarder « La Vita » pour en faire un havre de paix. Les trois grands-mères y parviendront-elles ? Si l’auteure n’a pas le romantisme de Pierre Adrian  dans son livre « Que reviennent ceux qui sont loin », son pragmatisme est le plus fort. Il faut agir, écrire des romans , faire du yoga, jouer du violon,  en un mot il faut dévorer la vie, lui donner un sens, transcender à tout prix les affres de la mort…

B. Clavel Delsol

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